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Date : 12/06/2025
Thématique : Pathologie cancéreuse
Catégorie : Projet de recherche sur données
Le cancer du poumon est le 3ème cancer en France en termes de fréquence, et le premier en termes de mortalité. Il est malheureusement diagnostiqué à un stade avancé dans la majorité des cas.
Nous savons que la survie à 5 ans augmente pour les stades précoces, pris en charge par chirurgie. Il est donc important de prendre en charge tôt les lésions pulmonaires.
C’est pour cela que les programmes de dépistages, ciblant les patients à risque (fumeurs actifs ou anciens fumeur sevrés depuis moins de 15 ans) se développent pour détecter tôt les cancers pulmonaires et pouvoir mieux les traiter.
Lors de la mise en évidence de lésion sur les scanner thoraciques de dépistage où sur des scanners fait pour d’autres raisons médicales, se pose la question du traitement adapté pour augmenter la survie des patients.
Certains patients bénéficient d’une chirurgie, sans diagnostic de cancer préalable.
Il est donc légitime de se poser la question de réaliser des chirurgies sans diagnostic préalable, compte tenu des risques des interventions chirurgicales. De plus, avec le développement des nouvelles thérapies anti cancéreuses, certains patients peuvent bénéficier d’un traitement type immunothérapie ou chimiothérapie, puis être opéré, permettant une amélioration de la survie à distance.
Finalités poursuivies : l’objectif principale de la recherche, et d’évaluer la part de cancer pulmonaire de stades I et II ayant bénéficié d’une opération de résection, avec diagnostic histologique préalable, c’est-à-dire avec un diagnostic de cancer pulmonaire posé avant la chirurgie.
Les objectifs secondaires sont de savoir pourquoi certains patients n’ont pas eu de diagnostic avant la chirurgie, soit défaut de rendement des examens préalables (pas de possibilité de poser un diagnostic avec les prélèvements faits), soit par défaut d’accès au plateau technique (pas de possibilité de faire des biopsies par différentes méthodes), soit par probabilité clinique forte (après discussion en concertation pluridisciplinaire).
Il sera aussi question de voir si certaines caractéristiques des lésions (tailles, composantes, localisation) sont associées ou non à un meilleur taux de diagnostic préalable.
Nous pourrons également comparer les résultats entre les différents centres , voir si les pratiques ont évoluées avec le temps.
Et pour finir, nous pourrons étudier le taux de complications post chirurgie, et le taux de lésion opérées, qui se sont avérées non cancéreuses.
Catégories de personnes concernées : les personnes concernées par l’étude, sont les patients ayant bénéficié d’une exérèse pulmonaire entre janvier 2021 et décembre 2024, au CHU de Grenoble.
Données utilisées : les données collectées sont celles présentes dans le dossier médical, à savoir l’âge, le sexe, la date des réunions de concertation pluridisciplinaires, les résultats des scanners, les examens endoscopiques, scanographiques et interventionnels reçus, ainsi que leurs résultats, les résultats des prélèvements anatomopathologiques, les traitements reçus, la date de la ou des chirurgies, les complications post opératoires, la date de décès si survenu.
Accès aux données : les personnes ayant accès aux données sont les personnes travaillant sur l’étude, notamment le Pr TOFFART et son équipe.
Durée de conservation et de l'étude : l’étude sera menée de Juin 2025 à Mai 2027, avec une conservation des données jusqu’à 2 ans après publication et un archivage de 20 ans.
Droit des personnes : Vous trouvez toute les informations concernant la recherche au CHUGA, ainsi vos droits informatiques et libertés ici.