MANDIBIOTICS

Impact du passage à une antibioprophylaxie dans la prise en charge des fractures de la portion dentée mandibulaires sur le CHU de Grenoble Alpes :
La durée de prescription d’antibiotiques suivant la réduction et ostéosynthèse d’une fracture de la portion dentée de la mandibule a été réduite de sept jours à deux jours depuis avril 2024 dans le service de Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de Grenoble. Ce changement fait suite aux recommandations de la Société Française d’Anesthésie Réanimation de 2024. Le but de cette étude est de comparer le taux de survenue d’infection post-opératoire précoce (dans les 6 semaines post-opératoires) entre les patients ayant bénéficié d’une antibiothérapie post-opératoire de sept jours par rapport aux patients ayant bénéficié d’une antibioprophylaxie de deux jours post-opératoire.

L’étude s’attachera également à recueillir les protocoles de prescription d’antibiotiques post-opératoires dans le cadre de la prise en charge des fractures de la portion dentée des fractures de la mandibule des différents services de chirurgie maxillo-faciale en France, afin d’établir un état des lieux des pratiques sur le territoire.

Finalités poursuivies : les objectifs de cette étude sont de faire un retour d’expérience sur l’instauration d’un nouveau protocole dans le service et permettre d’ajuster le protocole local en collaboration avec le service d’infectiologie du CHU. Cette étude permettra également d’apporter des données supplémentaires sur l’antibioprophylaxie dans le contexte de fracture de la mandibule. Enfin, cette étude permettra d’avoir une vision globale des pratiques dans différents services de France.

Catégories de personnes concernées : il s’agit d’une étude rétrospective qui concernera les patients majeurs pris en charge dans le service de Chirurgie Maxillo-Faciale du CHU de Grenoble pour une fracture de la portion dentée de la mandibule, d’avril 2022 à mars 2025.

Données utilisées : les données médicales seront collectées dans le dossier médical de chaque patient. Il s’agira des antécédents, traitements, imageries, données des examens cliniques.
Accès aux données : les données seront accessibles aux responsables de cette étude et transmises également à un statisticien.

Durée de conservation et de l'étude : les données seront conservées au maximum deux ans après la dernière publication des résultats de la recherche ou, en cas d’absence de publication, jusqu'à la signature du rapport final de la recherche. La durée de l’étude est de six mois (début de recueil des données en juin 2025, fin de l’analyse en décembre 2025).

Droit des personnes : vous trouvez toute les informations concernant la recherche au CHUGA, ainsi vos droits informatiques et libertés ici.