EPIGENCSH

Informations principales

Date : 02/06/2025

Thématique : Affections hématologiques et du système lymphatique

Catégorie : Projet de recherche sur données et échantillons biologiques

Contenu du projet

Finalités poursuivies

Objectif : Comprendre les mécanismes qui mènent aux maladies de la moelle osseuse pour mieux les prévenir
Pourquoi cette recherche est importante ?
Certaines maladies rares du sang, appelées syndromes myélodysplasiques (SMD), touchent la moelle osseuse, l’organe qui fabrique nos cellules sanguines. Elles apparaissent souvent chez les personnes âgées et peuvent évoluer vers une forme grave de cancer du sang : la leucémie. Avant de devenir une maladie, des signes précoces peuvent déjà exister dans le sang ou la moelle, sans qu’on puisse encore parler de cancer. Comprendre ces signes précoces est donc essentiel pour mieux diagnostiquer et prévenir l’aggravation de la maladie.
Quel est l’objectif principal ?
Les chercheurs souhaitent mieux comprendre le rôle d’une protéine particulière, appelée YTHDC1, qui semble jouer un rôle de "gardien" dans les cellules de la moelle osseuse. Cette protéine pourrait protéger l’ADN contre les dommages. Si elle fonctionne mal, cela pourrait contribuer au développement de la maladie. L’objectif est donc d’étudier comment cette protéine agit et si sa diminution favorise les dégâts à l’ADN qui mènent à la maladie.

Catégories de personnes concernées : Cette étude impliquera des patients suivis au CHU Grenoble Alpes :
-    Des patients atteints de SMD.
-    Des donneurs non malades suivis (notamment à partir de cellules de têtes fémorales récupérées lors d'opérations de la hanche et des donneurs de cellules souches en cytaphérèse).

Données utilisées : Des données médicales, comme l’âge ou le diagnostic des patients. Des données biologiques seront aussi recueillies : bilan hémogramme. Des données génétiques, issues de l’analyse des cellules souches de la moelle osseuse. Des analyses spécifiques sur les cellules appelées CD34+, présentes dans la moelle, pour voir si elles ont subi des dommages à l’ADN.

Accès aux données : Seules les personnes du CHU Grenoble Alpes intervenantes dans la recherche auront accès aux données.

Durée de conservation et de l'étude : Durée de conservation des données : au maximum 2 ans après la dernière publication. Durée du projet : Mai 2025 à Décembre 2029.

Droit des personnes : vous trouvez toute les informations concernant la recherche au CHUGA, ainsi vos droits informatiques et libertés ici